Omar, 13 ans, a été touché par les vapeurs et fumées blanches toxiques d’un bombardement auquel il a réchappé en Syrie. Réfugié au Liban, terriblement atteint, ses blessures mystérieuses pour certaines empirent chaque jour. Il ne parle plus, ne mange plus, vit l’enfer à une demi-heure de Beyrouth, est soigné au « mieux », avec trois fois rien, dans un dispensaire par un chirurgien franco-syrien et son équipe de volontaires. Il n’a jamais vu un médecin d’une quelconque ONG occidentale

La DCRI n’a pas refilé le dossier à la justice. Ils ont tenté de recruter Merah tout simplement! De faire une infiltration. D’en faire un agent double. Il y avait un risque, mais il y a toujours un risque dans ce type d’opération. C’est l’évaluation qui a foiré. Merah a vu le coup venir, a compris qu’il pouvait en profiter, et en fait s’est joué des hommes de la DCRI, continuant à préparer son Jihad en laissant croire qu’il pouvait collaborer…

Second message de la DGSE (4 juin 96):  » le communiqué lapidaire des autorités algériennes au sujet de la mort des 7 religieux français comporte des zones d’ombres laissant place libre aux rumeurs et interrogations quant aux causes exactes de la mort. Le rapatriement des seules têtes à Alger ne permet pas de lever ces incertitudes »

Video is a non professional one made just after the ambush during the night, before arrival of a syrian official TV. When the news and few pics of this ambush crossed the border, began an 8 days heavy battle in Tripoli (Lebanon), where Army has been deployed but where tension remains high. (All bodies have not yet been given back to lebanese families).

Des centaines de vidéos sont diffusés chaque jour, montrant les atrocités commises dans tel ou tel camp. Ces vidéos-ci sont singulières, parce qu’elles illustrent le point (de non retour?) ou l’on peut arriver quand, sous l’oeil rigolard de ses camarades de combat, on profane des cadavres, on joue avec des morts comme avec des poupées.

Les grandes formules des diplomates, ministres, ONG n’apparaissent sur le terrain que comme des écrans de fumée selon ce médecin qui voit chaque jour la situation s’aggraver, sans que personne ne fasse rien, ne donne plus rien. A moins que l’argent, destiné au soins des réfugiés ne finisse dans d’autres poches…

« Nous disons à la France, son gouvernement que cela suffit de jouer avec le sang des syriens! Les déclarations incessantes, les discussions, le « blabla », ça suffit! Vous parlez, parlez, mais n’agissez pas! Vous ne faites rien! La Syrie est en ruines. Et vous en êtes complices! Qu’attendez-vous? Envoyez des armes!

L’homme est donc chargé de repérer et signaler dès qu’une place se libère. Lorsque cela se produit, le matin de l’attentat, à 7h15 précises, la vidéo le montre bloquant une place se dégageant, jusqu’à ce que le véhicule piégé Toyota RAV4, vienne aussitôt s’y placer. Les deux hommes sont en suite pris en charge par une autre voiture.

De rue en rue, avant d’arriver sur les lieux de l’attentat, j’ai eu du mal à comprendre où cela avait explosé vraiment, tant les dégâts, les vitrines brisées, les projectiles brûlant étaient partout, tant l’on croisait des gens en sang, en pleurs, allongés, ou prostrés… jusqu’à la découverte mois de 5 minutes après l’attentat de la rue du carnage. Jamais je n’avais été aussi vite aussi près.

Au coeur de l’attentat à la voiture piégée de Beyrouth, en quartier chrétien. Story en photos, sans filtres ni commentaires….