Le 25 septembre 2013, à moins de deux mois des attentats du vendredi 13. le juge Trévidic m’accorde une interview, pour « Paris-Match », qui sonne comme un cri d’alarme glaçant. « La France est l’ennemi n°1 de l’état islamique. La menace qui nous vise est à un niveau maximal, jamais atteint. J’ai acquis la conviction que les islamistes de […]
La DCRI n’a pas refilé le dossier à la justice. Ils ont tenté de recruter Merah tout simplement! De faire une infiltration. D’en faire un agent double. Il y avait un risque, mais il y a toujours un risque dans ce type d’opération. C’est l’évaluation qui a foiré. Merah a vu le coup venir, a compris qu’il pouvait en profiter, et en fait s’est joué des hommes de la DCRI, continuant à préparer son Jihad en laissant croire qu’il pouvait collaborer…
Sur ce point, le juge n’a reçu en l’état aucune garantie. Aucune. Or selon l’un de ses proches, il n’ira en Algérie que si toutes les conditions qu’il a posé sont acceptées. Pas question que ce soit les algériens qui procèdent aux examens. Pas question que la Justice française ne dispose pas d’une entière liberté d’action sur place
Grand-reporter de guerre, (souvent), journaliste d'investigation, multi-médias, tous terrains, membre de l'association de la presse judiciaire, passionné par les phénomènes terroristes depuis le début de ma carrière à Europe11. Tropisme assumé pour le Moyen-Orient et la péninsule arabe-musulmaane. Jamais rassasié d'infos, accro à tous types d'enquêtes et reportages, j'aime explorer le dessous des cartes de dossiers sensibles. En toute liberté.
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