La Maison-Blanche, Obama, John Kerry le département d’état, pilonnent sec depuis une semaine: Ce qu’ont fait les hommes de Bachar est intolérable et cela mérite un châtiment. Le disque tourne en boucle, mais dans le même temps, Barack Obama le redit sans cesse. Il n’a pas pris sa décision. Pas encore. Et pour cause les buts de guerre sont d’n flou total: « Il n’y a pas de résultat militaire signifiant à attendre d’une telle opé. » dit un général, ancien boss de l’école de guerre.
L’Occident longtemps resté impuissant, volontairement inactif, hypocrite et sans vision met en route une machine infernale. Une série de frappes limitées ne saurait le faire plier, mais risque plutôt de l’enrager. Et s’il ne s’agit que d’un avertissement, cela ne changera pas fondamentalement le rapport des forces sur le terrain. Le piège de la « ligne rouge » se referme non sur le régime syrien, mais sur tous ceux contre lesquels il pourrait se retourner dans son pays comme hors de ses frontières.
Grand-reporter de guerre, (souvent), journaliste d'investigation, multi-médias, tous terrains, membre de l'association de la presse judiciaire, passionné par les phénomènes terroristes depuis le début de ma carrière à Europe11. Tropisme assumé pour le Moyen-Orient et la péninsule arabe-musulmaane. Jamais rassasié d'infos, accro à tous types d'enquêtes et reportages, j'aime explorer le dessous des cartes de dossiers sensibles. En toute liberté.
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