Frédéric HELBERT, journaliste d'investigation

Notre rôle n’est pas d’être pour ou contre, il est de porter la plume dans la plaie. (Albert Londres)


La division arabe face au conflit syrien. Le crédo à Tripoli/Liban, d’un fervent supporter de Bachar.

Publié le 28/09/2012 à 01h40 | , , , ,  | Écrire un commentaire

Recourir à la Ligue Arabe face à l’impuissance occidentale pour intervenir militairement en Syrie. Telle est la requête formulée par l’émir du Qatar, à la pointe du combat contre le régime de Bachar el-Assad. Seulement voilà, la Ligue Arabe n’est guère plus capable  de mettre sur pied une force armée que l’Organisation des plus puissantes nations du Monde,  est tout aussi divisée, si ce n’est plus, quant aux positions à adopter, aux mesures à prendre, aux interventions (possibles ou non), en Syrie. Aucune unanimité ne se dégage au sein du « monde arabe », si tant est que le « monde arabe » soit une vraie entité, une réalité et non une formule simpliste et lapidaire.

Illustration parmi tant d’autres possibles au Liban, à Tripoli, où des combats violents ont opposés des partisans de la Syrie, et les sunnites occupant les bas quartiers d’une ville qui descend de la montagne vers la mer, la petite communauté alaouite, minoritaire mais très puissante, soutenue depuis de longues années par la Syrie, Cette communauté alaouite affiche très ouvertement son soutien à Bachar el-Assad, considéré comme « un héros de la « résistance arabe » face à « l’ennemi sioniste »  Israël.   Alors recourir à la Ligue Arabe pour organiser une force arabe capable d’aller en terre arabe s’interposer au coeur d’un conflit devenu une guerre civile sans aucune pitié ni merci, voila qui apparaît comme peu réalisable. Il n’y a aucune unanimité, d’abord sur la faisabilité d’une telle mesure, puis sur sa nécessité pour les pro-Bachar qui n’ont aucun état d’âme…

A la lumière de l’appel lancé mardi 25 septembre, à la tribune de l’ONU par le sheihk Ahmed ben Kalifa al-Katani, émir du Qatar, revoir l’interview d’ALI FODA, un des responsables du « parti national arabe » permet de penser qu’une, nécessaire unanimité, permettant la constitution d’une force arabe d’intervention  militaire ne Syrie est et restera parfaitement introuvable… Cette interview illustre dans un cadre de divisons confessionnelles, à quel point Bachar el-Assad peut encore compter sur des hommes, des femmes, des organisations, des lobbies, qui disent haut et fort ce qu’ils pensent.

ITW: FHnewsTV

Récit/ITW: Frédéric Helbert à Tripoli, avec l’assistance d’Olivier Flaisier à Paris


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Grand-reporter de guerre, (souvent), journaliste d'investigation, multi-médias, tous terrains, membre de l'association de la presse judiciaire, passionné par les phénomènes terroristes depuis le début de ma carrière à Europe11. Tropisme assumé pour le Moyen-Orient et la péninsule arabe-musulmane. Jamais rassasié d'infos,  accro à tous types d'enquêtes et reportages, j'aime explorer le dessous des cartes de dossiers sensibles. En toute liberté. Vos témoignages, vos infos, vos commentaires sont  bienvenus!

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